
Sommaire
Une urgence écologique
A l'heure où s'est réuni à
Copenhague, le sommet de l'ONU, pour donner un avenir climatique au
monde, on dirait bien que la conscience mondiale prend forme et
dessine un futur un peu plus prometteur, avec des engagements
politiques limitant le réchauffement de la planète.
On parle des
responsables, on accuse les pays industrialisés et leurs émissions
de gaz à effet de serre, qui sans équivoque, fait des ravages qui
ne sont plus à prouver, fonte des glaces, montées des eaux,
tempêtes et autres catastrophes climatiques...
L'accord de Copenhague vise à
reconstruire un monde plus que jamais fragile et meurtrit.
Il veut
soutenir financièrement et techniquement les pays les plus
vulnérables à développer des infrastructures qui soient
respectueuses de l'environnement mais aussi à lutter contre la
famine et le manque d'eau et éviter l'exode de ces habitants
qui seront, dans quelques années, poussés à fuir pour survivre.
On sait que les trois plus grands émetteurs de gaz à effet de serre sont la Chine, l'Union européenne et les États-Unis, suivis de près pas l'Inde et la Russie, le verdict est sans appel, ces pays doivent prendre des mesures pour éviter la catastrophe mais comme tous le monde le sait les enjeux économiques sont tels qu'ils négocient sans relâche et ne s'avouent pas coupable.
Comme si nous avions le choix ?
Aujourd'hui pour éviter le pire, tous ces pays doivent prendre des mesures et s'y tenir, sans exception.
A nous aussi d'agir chaque jour, à la maison, au bureau, à l'école, sur les routes, sur les plages, à nous de limiter la casse à force de petits efforts qui deviendront nouvelles habitudes, chaque goutte d'eau constitue l'océan, nous sommes tous acteurs et responsables de ces changements.
En construisant des habitat plus sains,
en n'utilisant moins la voiture, en mangeant moins de viande, on
ralentit le processus d'émission de gaz à effet de serre et on
protège la couche d'ozone.
En regardant ce que l'on achète, on
décide d'un avenir meilleur, on oblige les industriels à revoir
leur politique et à respecter notre environnement et celui de nos
enfants.
Calamités écologiques
Tout cela est possible, des entreprises l'ont prouvé, le biologique et l'éthique sont au cœur du développement économique avec des opportunités considérables puisqu'il faut tout repenser.
Agir est le maître mot aujourd'hui, il faut croire en un changement radical et porter les nouveaux projets comme les éco-quartiers et l'économie d'énergie grâce aux énergies renouvelables.
Toitures en panneaux photovoltaïques, une meilleure gestion de l'eau dont la récupération de l'eau de pluie et le traitement écologique des eaux usées, une diminution et un tri complet des déchets, l'utilisation de matériaux de construction locaux et écologique, un urbanisme ou la voiture ne règne pas, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, en réduisant les bruits et leur pollution sonore, en ouvrant davantage les habitations sur la végétation. Une tout autre qualité de vie des citoyens visant à limiter le stress de la vie urbaine, rester en bonne santé et préserver notre bien le plus précieux, la terre.
Ces éco-quartiers participent à l'attractivité économique en proposant des emplois et en favorisant le développement de nouvelles activités professionnelles.
Il faut aussi se diriger vers une alimentation plus saine, trier et recycler le plus possible, laver le linge avec des lessives sans phosphate, consommer moins et biologique et ne pas crier à chaque fois qu'il faut faire un effort ou se priver d'un petit quelque chose ! C'est bien d'être un éco-citoyen !

Commerce équitable et culture biologique
Nous sommes de plus en plus sensibles aux valeurs que représentent le commerce équitable.
En effet, les consommateurs français et européens se tournent davantage vers la qualité et regardent quel type d'échange marchand se cache derrière les marques qu'ils achètent.
Le commerce équitable vise à
respecter l'ensemble des entreprises concernées par la fabrication
d'un produit, il s'assure que les prix d'achat de matières premières
ou de produits fini restent stables et équitables pour que personne
ne soit lésé.
Il impose des règles de commerce basées sur
l'échange et le respect mutuel visant à une meilleure équité du
commerce mondial.
C'est ainsi que dans les pays en développement
se regroupent sous forme d'associations ou de coopératives et
laisse aux petits producteurs la possibilité de commercialiser leur
production.
Pas question, évidemment de faire travailler les
enfants ou d'imposer un rythme de travail trop dur aux employés.
C'est une démarche qui s'inscrit dans le développement durable, tant sur le plan social que sur le plan environnemental.
En achetant équitablement ces produits, on améliore les conditions de travail de ces producteurs, en luttant pour le respect de tous, l'alphabétisation, l'école pour tous les enfants, le reconnaissance des femmes, création d'une convention collective, droit aux congés...
Ce commerce aide au développement économique et social des pays émergent, il œuvre aussi à se préoccuper du caractère écologique en respectant la charte de l'agriculture biologique et tout ceci ne pourrait se faire sans le soutien des consommateurs.
Différents labels existent comme Max
Havelaar, né au Pays-bas en 1988, il s'assure que le commerce soit »
équitable », de la matière première jusqu'aux consommateurs.
Dans
le domaine du textile, le coton biologique est une vraie source de
création, il est plus doux, plus souple et beaucoup moins allergène
que le coton récolté de manière conventionnelle.
Il faut savoir
que la culture du coton est une des plus polluante aujourd'hui sur
terre.
Il est essentiel de favoriser et de soutenir la culture bio
de ces fleurs, sans pesticides, sans éléments toxiques pour le sol
et pour les familles qui travaillent sur leurs récoltes.
Chez nous, nous avons une approche similaire, mais locale. En effet, nous partageons ces valeurs, et nous privilégions une production locale dans un pays où le droit du travail est respecté : la France. Donc nous permettons à des entreprises françaises de continuer leur activité, nous leur permettons de faire valoir leurs compétences et leur savoir-faire, ce qui a pour résultat des vêtements pour enfants d'une grande qualité, moins de pollution, et un espoir de continuer à avoir des activités industrielles en France.
C'est une véritable aventure dans laquelle tous les consommateurs ont un rôle à jouer !